L’histoire et la généalogie de Monsanto
Le géant Monsanto existe depuis maintenant plus d’un siècle. Cet empire a prospéré sur la commercialisation de produits dangereux et criminels. Historique d’une firme qui trouve ses ramifications profondes dans l’absence de moralité et d’éthique.
Tout commence aux Etats-Unis, à l’aube de l’année 1902. Le chimiste John Francis Queeny révèle, aux yeux d’un monde assoiffé de progrès, ses découvertes agro-chimiques. C’est ainsi que Monsanto apparaît alors pour devenir le symbole de l’alimentation industrielle et de l’agriculture pétrochimique.
Les prémices de Monsanto
L’entreprise Monsanto se spécialise, dès ses débuts, dans la fabrication de produits chimiques comme le PCB. Ce produit est un lubrifiant et isolant toxique qui se classe parmi les polluants organiques les plus dangereux pour la santé.
Le PCB a l’inquiétante particularité de s’infiltrer dans les tissus vivants sans jamais pouvoir être naturellement dégradé. La petite ville américaine d’Anniston va alors fabriquer ce produit et le déverser, pendant 40 ans, dans un proche canal.
Monsanto sait alors que les vapeurs de PCB tuent les ouvriers ou provoquent une maladie de peau souvent irréversible appelée chloracné. Ces conséquences désastreuses sont même inscrites dans des notes secrètes datant de 1937 retrouvées dans les archives de l’entreprise.
Dès les années 1990, ce sont les habitants d’Anniston qui commencent à souffrir de pathologies lourdes (malformations, cancers…). Mosanto achète alors le silence des malades en proposant 1 million de dollars aux habitants des quartiers affectés.
En 1966, le chercheur suédois Soren Jensen découvre des traces importantes de PCB dans des échantillons de sang humain. La Suède n’est pourtant pas un pays qui fabrique ce polluant.
Il en conclut que le poison a contaminé l’ensemble de la chaîne alimentaire mondiale. Par ailleurs, à la fin des années 2000, la présence de Pyralène dans nos fleuves français atteste une nouvelle fois d’une infiltration planétaire des PCB dans nos sols.
Dans le milieu des années 70, Monsanto fait alors appel à un laboratoire d’analyse privé. Celui-ci valide l’extrême toxicité du produit. Malgré tout, l’entreprise ne va engager aucune action de réduction du PCB.
Pensées toxiques et faux semblants
En 1959, Monsanto s’engage dans le commerce fructueux d’un polluant qui va avoir des conséquences désastreuses. L’agent orange vendu à l’armée américaine condamne soldats et population à des pathologies extrêmement graves. Ce produit s’utilise lors de la guerre du Vietnam entre 1962 et 1971.
L’entreprise poursuit son oeuvre « bienfaitrice » avec la commercialisation du Roundup. En effet, il s’agit d’un herbicide toxique que l’on déverse dans les plantations de soja en Argentine.
Monsanto dissimule des rapports accablants sur la toxicité du produit. En effet, une augmentation de cancer est recensée dans les pays où il est massivement utilisé.
On constate également que les abeilles perdent le sens de l’orientation au contact de l’herbicide. Leur mort devient alors inéluctable.
La course aux Organismes Génétiquement Modifiés
L’implication de Monsanto dans l’expansion des organismes génétiquement modifiés lui offre très vite une nouvelle notoriété.
Dans les années 1990, la firme lance le pari fou de créer des plantes résistantes au Roundup qu’elle avait elle-même inventé. C’est ainsi que l’année 1994 marque la mise sur le marché du soja Roundup Ready.
Au même moment, la firme envisage une mainmise sur la quasi totalité des entreprises semencières. « Améliorer l’agriculture, améliorer la vie« , tel est le slogan honteux de Monsanto.
Par la commercialisation des semences, Monsanto s’assure un nouveau marché. En effet, les semences peuvent s’obtenir gratuitement grâce à la nature. Néanmoins, cette entreprise décide de breveter leurs semences.
Tous les agriculteurs doivent donc racheter chaque année des semences à la firme sous peine de poursuites judiciaires.
Les premiers résultats de la firme Monsanto
Le pouvoir de manipulation de l’entreprise se manifeste également par une forte exploitation de la misère dans le monde. En 1998, Monsanto prétexte une cabale contre la faim pour tenter de répandre ses OGM sur le continent africain.
De nombreux pays subissent actuellement les désastreuses conséquences de cette politique. Dans des pays comme l’Inde ou l’Argentine, la culture intensive du soja OGM a alors engendré des terres incultes avec la disparition de micro-organismes essentiels.
Une explosion des anomalies de la fécondité se constate dans les populations qui utilisent l’insecticide. Une augmentation des suicides chez les agriculteurs fait état de l’endettement qu’ils subissent par Monsanto.
Tandis que le bilan écologique et humain de l’entreprise s’alourdit, Monsanto continue de défendre une démarche bienveillante et soucieuse de l’humain. A l’heure actuelle, Monsanto se partage le marché avec Bayer, peu soucieux également des règles d’éthique.
L’engagement d’ONG contre Monsanto
A l’heure où la France réévalue son rapport aux semences génétiquement modifiées, des organismes engagés tels que Greenpeace, la Confédération Paysanne ou Kokopelli s’engagent.
L’humanité doit donc se libérer d’une situation où les maladies environnementales ne cessent de se multiplier. Retrouvez la liste conçue par Greenpeace des marques de l’industrie agro-alimentaire à éviter. Informez-vous sur les différents labels bio pour consommer éthique.
Sources
- Mathieu RICARD, Plaidoyer pour l’altruisme (Editions du Nil, 2013)
- Marie-Monique ROBIN, Le monde selon Monsanto (Acte vidéo, 2010)
La lecture de l’article sur Monsanto fait froid dans le dos !
Pauvre terre, meurtrie, polluée, saccagée !
Pauvres peuples qui, au fond, en ont absolument rien à cirer…
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Nouv’elle Nature
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Un tissu de mensonges, d’erreurs et de contrevérités. Une fois de plus pas d’instruction à décharge. Les extremistes se cachent partout. Ce sont là des préocupation de nantis qui nous conduirons un jour très proche à des famines à grandes échelles. Car une chose est certaine, on ne pourra pas nourrir 9 milliards d’individus avec le bio qui réduit de 50 % la productivité alors qu’il nous faut l’augmenter d’autan. Il n’est pas question de produire n’importe comment mais diaboliser la chimie et la génomique n’est pas non plus la solution. Nombreux sont les chemins de travers qui nous permettrons de préserver notre santé et notre environnement. Il faut seulement savoir de quoi on parle.
Cher Jean Michel Larivière,
Je comprends que la situation dans laquelle vous semblez être « professionnellement » méritent que vous soyez sur la défensive. Une question importante me vient néanmoins : Comment se porte votre conscience actuellement? Pas trop ébranlée par le fait que vous participiez à votre échelle au chaos que nous vivons actuellement? Vos arguments sont peu originaux, et donc assez désespérants. La planète et le monde souffrent en ce moment de ces gens comme vous qui ont pu faire miroiter un avenir prospère et abondant. Je comprends qu’on ne crache pas dans la main de celui qui nous nourrit. En cela ils ont une chance inouie de vous avoir car vous êtes d’une docilité remarquable. Quant viendra l’éveil chez vous, la prise de conscience que votre lutte est mauvaise et destructive? Ne vous trompez pas de combat Jean Michel et informez-vous! Regardez des documentaires « indépendants » comme Nos Enfants Nous Accuserons, Tous Cobayes, Solution Locale Pour Desordre Global….Lisez les ouvrages de P Rhabi, Ph. Desbrosses et tant d’autres qui vous expliqueront mieux que nous pourrions le faire ici, à quel point vous participez à nous tirer une balle dans le pieds et à aggraver cette fameuse famine dont vous vous prétendez le sauveur…
J’espère sincèrement que quelque chose en vous se réveillera un jour, de cette triste anesthésie dans laquelle on vous a enfermé…
Sincèrement,
Alexandra Charton,
Rédactrice de Nouv’elle Nature
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