Herboristerie : quel avenir en France ?
Une herboristerie est un commerce qui vend des plantes thérapeutiques. Autrefois reconnue, la profession d’herboriste a vu son diplôme supprimé sous le Gouvernement de Vichy en 1941. Seule une poignée de « vraies » herboristeries subsistent encore, difficilement, et avec un nombre de plantes réduit à peau de chagrin…
Herboristerie : sa situation en France
Actuellement, seuls les pharmaciens sont autorisés à vendre et conseiller la totalité des plantes médicinales existantes. Cela à la seule condition qu’ils continuent à commercialiser des médicaments de synthèse en parallèle. Impossible donc pour un docteur en pharmacie d’ouvrir une officine seulement dédiée aux plantes médicinales.
Sans chimie dans son stock, le pharmacien encoure une exclusion sans appel de l’ordre des pharmaciens. Il s’agit, selon cet organisme, d’un exercice illégal de la profession. Jean-Pierre Raveneau, docteur en pharmacie, propriétaire de l’herboristerie de la place de Clichy à Paris a dû se confronter à cet écueil: « En mars dernier, les douanes ont saisi 900 produits, c’est comme si nous vendions de la drogue. »
Les initiatives en faveur de l’herboristerie
En juillet 2011, le sénateur Jean-Luc Fichet déposait alors une proposition de loi visant à réhabiliter le métier d’herboriste, sans succès. En juin 2014, le magazine Plantes et Santé lançait également une pétition en soutien au métier d’herboriste qui a recueilli près de 70 000 signatures.
Avant l’été 2014, le Congrès des Herboristes de Lyon faisait aussi un bilan sur l’avenir de la profession avec des professionnels déterminés à protéger un savoir ancestral bénéfique à tous.
Histoire de gros sous ou réel intérêt pour la santé des consommateurs ? Beaucoup de pharmaciens interrogés reconnaissent d’ailleurs avoir abordé de manière spartiate les bienfaits des plantes sur leurs six longues années d’études. Le manque d’encadrement de la filière voit également fleurir de plus en plus d’herboristeries en ligne. Il convient de noter que leur qualité est souvent médiocre.
La situation dans d’autres pays
Aujourd’hui, le Royaume-Uni, la Suisse, la Belgique et l’Allemagne offrent de vraies formations diplômantes en herboristerie. A contrario, seules quelques écoles françaises sont contraintes de délivrer des attestations sans grande valeur.
Au-delà de nos frontières, le métier d’herboriste bénéficie ainsi d’un meilleur encadrement. Cette situation permet donc de mieux surveiller la qualité, la transparence et le respect des ressources.
Bonjour,
J’ai vu cet article sur Facebook.
Je serai très intéressé de pouvoir suivre une formation pour en apprendre davantage sur les plantes!!
J’ai un salon de thé, je dispose de quelques plantes en vrac comme le thym, la camomille etc mais j’aimerai développer et savoir conseiller les clients.
Je suis situé à 20min au nord d’Aix-en-Provence. Y a t il des centres de formation.vers là?
Merci
Toutes celles recensées par Le syndicat des simples sont ici Rebecca ! L’école des plantes médicinales de Lyon délivre par exemple une formation par correspondance si cela vous intéresse ! Bravo pour votre salon de thé ! je suis allée visiter votre site celui ci parait très accueillant ! bravo 🙂
Bonjour,
J’ai contacté L’école des plantes médicinales de Lyon pour une formation courte en cosmétique naturelle, et j’ai vraiment eu de la chance de tomber entre les mains de Madame BAZZO.
je vous conseille fortement la EPML
Bonne chance à vous tous
Oui c’est une excellente école Lara 🙂