Mode durable

Mode durable : l’engagement de plus en plus de marques de luxe

Les préoccupations écologiques et environnemental poussent de nombreux secteurs industriels à s’orienter vers une production durable. C’est au tour de la mode de changer de cap, principalement pour s’aligner avec les principes de leur clientèle. Celle-ci, sensibilisés très tôt à la protection de l’environnement, se montre de plus en plus exigeante.

 

La mode durable remplace la fast-fashion

Le fast-fashion est régulièrement pointé du doigt, notamment par les dénonciations de Greenpeace. Cette surconsommation vestimentaire entraîne alors un gaspillage élevé. Une tenue passe de mode en l’espace de quelques semaines.

En parallèle, le mode de production des grandes maisons apparaît comme très critiquable :

  • Provenance des vêtements trop lointaine ;
  • Mauvaise qualité des tissus ;
  • Conditions de travail inadmissibles des ouvriers ;
  • Emploi de substances chimiques dangereuses pour la santé et l’environnement ;
  • Tests sur des animaux.

Cette prise de conscience entraîne un changement de plus en plus généralisé des habitudes des consommateurs. La mode, au-delà de son aspect esthétique, revêt aujourd’hui une dimension sociale et éthique. La fast-fashion ne répond plus à ces nouveaux critères. Les consommateurs se tournent désormais vers une mode durable, respectueuse de l’environnement et de la condition humaine.

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L’engagement des marques

C’est suite à des critiques de la part d’ONG écologistes, que les marques s’engagent sur le terrain environnemental. Elles sont en effet jugées responsables de gaspillage de tissu, de déforestation et de pollution des eaux. La fourrure, apanage des marques de luxe, connaît actuellement une chute vertigineuse de sa popularité et de ses ventes. Certaines grandes maisons garantissent alors une réduction de leur impact environnemental.

Valentino, marque italienne célèbre pour ses emblématiques collections Valentino Rockstud notamment, a été une des seules marques haut de gamme à se démarquer pour sa politique soucieuse de l’environnement. Ils se sont notamment engagés à exclure tous produits chimiques de leur chaîne de fabrication. Ils souhaitent également supprimer la déforestation de son mode d’approvisionnement. Valentino devient donc un modèle à suivre et a encore beaucoup de chemin à parcourir, rappelons-le…

En parallèle, les marques du prêt-à-porter proposent dans leurs boutiques des vêtements en fibres bio ou de seconde main. Elles favorisent aussi les produits provenant de la fabrication locale ou d’associations d’utilité sociale dans les pays défavorisés.

Certains créateurs proposent également des alternatives au cuir et à la fourrure, pour des vêtements 100% végans. Des collections plus petites existent aussi dans un esprit slow. Elles sont bien loin des modèles de la fast fashion agressive qu’il faut apprendre à éviter de plus en plus.

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*Article invité réalisé par Susanna Giordo