Agriculture biologique : l’INRA veut réduire les pesticides !
La dernière étude de l’INRA (Institut Nationale de la Recherche Agronomique) risque de faire couler beaucoup d’encre. Les chercheurs soulignent la productivité équivalente d’une agriculture biologique avec une agriculture conventionnelle. L’étude condamne les pesticides pour leur rôle de « bioagresseurs ». Explications en quelques mots.
Agriculture biologique : les conclusions de l’étude de l’INRA
L’INRA vient en effet de finaliser une étude portant sur les pratiques agricoles. Elle a fourni les conclusions suivantes :
- Le travail en agriculture biologique est idéal pour préserver la biodiversité (nous sommes d’accord, nous le savions déjà).
- Le choix d’une agriculture biologique maintient également un écosystème qui protège les cultures et les plantations. Ce qui en fait un modèle agronomique bénéfique pour l’environnement et performant pour la production.
- L’utilisation des pesticides doit se réduire à son minimum. Cette réduction implique donc une dangerosité de fait.
Les productions biologiques permettent donc de réguler et de contenir le développement des bioagresseurs.
Les bioagresseurs, qu’est-ce-que c’est ?
Les bioagresseurs correspondent à l’ensemble des espèces qui viennent altérer la qualité d’une production. Ainsi, il peut s’agir d’espèces qui ravagent les plantations ou se montrent invasives. Cette situation pose donc de réels problèmes pour les producteurs.
Les résultats de l’INRA permettent de conclure que les pesticides tuent l’ensemble des micro-organismes, insectes et espèces. Cette destruction concerne également les espèces favorables à la production.
Favoriser l’agriculture biologique : aller plus loin ?
Il existe aucune chance que ce rapport de l’INRA change les politiques agricoles. Néanmoins, les conclusions peuvent favoriser une prise de conscience citoyenne.
Les consommateurs peuvent agir en faveur de l’agriculture biologique :
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A propos de l'auteur
Oui, l’INRA sait tout cela et probablement depuis longtemps. Alors pourquoi ce rapport maintenant et a-t-il une chance d’avoir une quelconque influence ? J’aimerai bien penser que oui, mais…
Alors comme tu dis Alex, mangeons bio et communiquons nos idées qui sont de plus en plus partagées, mais pas assez vite !
Merci Gilles pour ton commentaire … Il ne nous reste qu’à espérer maintenant ! bises à toi !